 |
|
|
 |
|
Comme aide à la compréhension de ce chapitre servez-vous du questionnaire N° 37 |
| Ce cours va vous renseigner sur les CTS. Pour étudier ce cours vous avez à votre disposition un questionnaire qui, une fois bien rempli, sera un bon résumé du cours. Vous pourrez vérifier vos connaissances à l’aide de d'un QCM dédié. n° 30 En marge de ce cours je vous demanderai d’établir sur papier des procédures d’utilisation et une évaluation des risques.
|
| Définition CTS veut dire Computeur To Screen, cette dénomination a été formée pour s'harmoniser avec le sigle CTP qui signifie Computeur To Plate. Le CTP est un appareil qui réalise des plaques offset, le CTS quant à lui sert à graver des écrans pour la sérigraphie. Dans les 2 cas, à travers ces dénominations, on veut signifier l'abandon d'une phase de travail entre le fichier informatique et le travail de la réalisation de la forme imprimante. Dans les deux procédés d'impression, il s'agit d'abandonner l'usage des typons flashés ou imprimés, et de réaliser directement la forme imprimante sur un périphérique adapté. Il y a une vingtaine d’année que les premières machines sont disponibles. Introduction Ce cours est un cours ouvert qui va vous présenter le principe du CTS, et vous inciter à poursuivre la recherche. Rentrer dans les détails techniques du CTS revient à parler de la technologie d'une machine plutôt que d'une autre. Je pense que pour entrer dans les détails, il est préférable que vous vous reportiez aux descriptions des fournisseurs, d'autant plus que certaines de ces technologies vont évoluer et d'autres disparaître, et que toutes les machines n’utilisent pas le même procédé de gravage. |
 |
|
|
| Principe Il s'agit d'écrire directement les informations du fichier numérique sur un écran enduit. Cette opération se fait à l'aide d'une tête d'impression qui ressemble à celle des machines numériques à imprimer grand format. Sur certaines machines, une fois l'impression terminée, il y a insolation. Le CTS se charge de ces deux opérations. C’est le cas par exemple des CTS qui utilisent la projection de cire pour écrire le motif. D’autres machines utilisent des têtes d’impression constituées de diodes lasers violets, dans ce cas c’est la lumière violette qui écrit le motif sur l’émulsion photosensible. L’écriture se fait en négatif. Les lasers durcissent l’émulsion là où précisément il n’y a pas de motif. À la révélation de l’écran, les parties non touchées par la lumière des diodes (non insolées), partiront à l’eau. Le fichier numérique est en général acheminé de l'ordinateur qui a servi à sa création vers un "RIP" qui va permettre d'effectuer certains réglages qui n'auraient pas été faits lors de l'enregistrement du fichier. Ces réglages sont la forme et la taille du point, la linéature de la trame, l'orientation de la trame et la séparation des couleurs et éventuellement une imposition particulière. Le placement du motif se décide aussi à partir du "RIP". Une fois l'écran gravé, il doit être révélé, soit en machine, soit à la main. Il est très rare qu'il y ait des retouches à faire, surtout si l'écran a été enduit et séché dans un endroit hors poussière. Les CTS peuvent écrire sur et insoler les mêmes émulsions photosensibles et les mêmes films capillaires que ceux qui sont utilisés pour une insolation à l’aide d’un typon. Tous les types d’écrans peuvent être utilisés, n’importe quelle ouverture de maille et toutes les couleurs de tissu. Avantages économiques Étant donné qu'il y a moins d'opération à faire, le coût d'un écran insolé avec un CTS, est moindre que celui d'un écran insolé avec un typon. Toutefois à l’heure actuelle (début 2010), compte tenu du prix des appareils, cette installation est rentable dans un atelier qui traite environ 100 écrans par jour. Un chef d’entreprise qui travaille dans la grande affiche m’a dit un jour que, dans l’idéal, il faudrait acheter deux machines CTS pour une même entreprise, ou alors ne pas fermer complètement son laboratoire d’insolation à l’aide de typon. Quand le CTS tombe en panne ou dysfonctionne, c’est toute la production qui est arrêtée. Il est nécessaire d’avoir une solution de secours. Il ne faut pas oublier que les CTS (hormis les CTS à diodes violettes) ont besoin d’un consommable particulier qui n’est vendu que par le fabricant et dont le prix n’est pas soumis à concurrence. J’ai entendu certains de mes collègues chef d’entreprise se plaindre de l’augmentation brutale de la cire. Néanmoins le CTS génère des économies dans l’entreprise. Voici une liste non exhaustive : plus de recours à la sous-traitance pour le flashage (pour les entreprises non équipées d’une flasheuse), pas d’entretien de flasheuse, pas de supports films, pas d’utilisation de produit pour le développement des films, pas de coût de recyclage des produits (fixateur et révélateur), pas de nettoyage de la développeuse, pas d’achat de cartouche de jet d’encre et de support d’impression (si on utilise ce procédé pour faire les typons). Toutes ces taches génèrent des heures de travail, qui ne seront plus nécessaires avec l’utilisation d’un CTS. Une fois le fichier “ripé” le CTS écrit sur l’écran à raison de 25 M2 par heure environ pour un CTS équipé d’une tête d’impression avec des diodes lasers violets. On peut lire çà et là dans les magazines professionnels, que ce système va 3 fois plus vite que les systèmes qui écrivent et insolent après. Ce temps est variable d’une machine à l’autre, il est aussi fonction de la résolution que l’on demande de faire à la machine. La résolution dont je parle ici est la même que celle des imprimantes ou des flasheuses, par exemple 600 dpi ou 1200 dpi. |
| Modes opératoires |
 |
|
|
| Note du 6 février 2010 : ce cours sera complété plus tard.
Comme complément voir la fiche de lecture CD et DVD |
| _________
Mots clés pour poursuivre la recherche : JetScreen, luscher, datascreen, KIWO I-Jet, CTS, et tous les mots clés présents dans ce cours. Liens pour poursuivre la recherche : |
|
© Serge RENOUD |