Cours complet de sérigraphie
Les plantes dépolluantes

Comme aide à la compréhension de ce chapitre servez-vous du questionnaire N°33

Questionnaire en ligne

La déformation des supports (S3.2, S3.3, S4.2, S5.2, S6, S7)

Ce cours va vous renseigner sur le rôle des plantse dans la dépollution des locaux de travail etc..
Pour étudier ce cours vous avez à votre disposition un questionnaire qui, une fois bien rempli, sera un bon résumé du cours.
Vous pourrez vérifier vos connaissances à l’aide d’un QCM dédié (N° 27).


Introduction
Ce cours est un exemple de veille technologique. Il présente une pratique qui n’est pas courante pour le moment dans les entreprises, mais qui sera peut-être une des solutions retenues dans les années à venir. Actuellement elle est déjà proposée aux particuliers. Il s’agit de l’assainissement de l’air intérieur par les plantes vertes.

Histoire
En 1974 la National Aeronautics and Space Administration (NASA) confie à Bill Wolverton le soin d’étudier la qualité de l’air dans des espaces clos. Il se lance alors dans l’étude de la régénération de l’air par les plantes. Ensuite de nombreux laboratoires dans le monde commencent les mêmes recherches. En France est créé l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur en 1991, la même année le programme d’étude Phytair voit le jour. Ce projet est réalisé conjointement entre la faculté de Pharmacie de Lille et Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)de Nantes.

Principe
Les plantes ont la capacité de recycler et de stocker dans leurs tissus certains polluants. Ces polluants de l’air sont le SO2 (dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux), Nox (oxydes d’azote ), O3 (ozone), CO (monoxyde de carbone), CH2O (formaldéhyde), toluène, benzène, et autres COV. Il apparaît à la lecture des études que les plantes sont chacune spécialisées ou plus performantes pour absorber et recycler certains composés chimiques.
Les pollutions dont on parle au niveau des maisons d’habitation sont des pollutions diffuses qui sont propagées par les peintures, les murs, les moquettes, les parquets, les appareils de chauffage, des vêtements sortant du pressing, un magazine que l’on vient d’acheter et aussi par les individus eux-mêmes (la fumée de cigarette notamment). En l’absence d’une aération quotidienne et par excès d’isolation, ces composants présents dans l’air sont absorbés par les personnes et provoquent des ennuis de santé qui peuvent être très graves. Les premiers symptômes sont le mal de tête, la nausée, le vomissement.
Dans un atelier de sérigraphie les émanations sont plus brutales, mais elles sont connues et gérées. Elles sont connues du sérigraphe par la lecture des fiches de données de sécurité, gérées par des pratiques de travail saines et éliminées en permanence par une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Les pratiques de travail saines sont le confinement des chiffons imbibés (dans un seau avec couvercle hermétique par exemple), les boîtes d’encre toujours fermés, le nettoyage en circuit fermé (laveur d’écran par exemple).

La photosynthèse est ce qui permet à une plante de se nourrir. Les racines puisent dans le sol l’eau enrichie d’éléments nutritifs (azote (N), phosphore (P), potassium (K) et des oligo-éléments. Les feuilles transforment le gaz carbonique (C02) et l’hydrogène (H) contenue dans l’eau en sucre et amidon grace à la lumière du soleil, et rejette de l’oxygène.

Principe de la photosynthèse
Les plantes absorbent les polluants par les feuilles. Les polluants légers sont absorbés par les stomates, sorte de petits trous qui s’ouvrent et qui se ferment. Les plantes respirent par les stomates. Les polluants plus lourds (peu volatils ou sous forme de poussières) sont absorbés par le reste de la surface des feuilles que l’on appelle la cuticule.
Les racines jouent aussi un rôle dans l’absorption des substances polluantes. Ces substances se déposent sur la terre et sont conduites par l’arrosage jusqu’aux racines. Dans ce travail de dégradation, les racines fonctionnent en synergie avec des micro-organismes.
Des expériences ont montré que ces micro-organismes se multiplient si la quantité de polluants qui entrent en contact avec les racines augmentent.
Absorption des polluants par les plantes
Absorption des polluants par les feuilles
Catalogue
Voici une liste de plantes testées qui se trouvent facilement en jardinerie sous ces noms là : Aglaonema, Fougère de Boston, Anthurium, Gerbera, Aloé Vera, Kentia, Areca, Lierre, Azalée rhododendron, Orchidée, Cactus cierge, Philodendron, Chlorophytum, Pothos, Chrysanthème, Rhapis, Croton, Sansevière, Cycas, Spathiphyllum, Dracaena, Syngonium, Ficus benjamica, Yucca. Dans le tableau ci-dessous vous trouverez les performances de chaque plante face aux polluants. Ce tableau ne parle que de certains polluants, et il y a beaucoup d'autres plantes testées et encore plus non testées.
Performances des plantes face aux polluants


_________

Mots clés pour poursuivre la recherche : le nom des plantes pour la visualiser, COV,

liens :

http://www.plantairpur.fr/web2/p145_les-principaux-polluants.html
http://www.air-interieur.org/oqai.aspx?idarchitecture=97&idpage=0&Country=
http://www.wolvertonenvironmental.com/

cours principaux : cours principaux (CQP): exercices : suppléments : documents pdf : galerie : référentiel : liens

© Serge RENOUD