|
|
|
Comme aide à la compréhension de ce chapitre servez-vous du questionnaire N° 38 |
Ce cours va vous renseigner sur les supports textiles. Pour étudier ce cours vous avez à votre disposition un questionnaire qui, une fois bien rempli, sera un bon résumé du cours. Vous pourrez vérifier vos connaissances à laide de d'un QCM dédié. n° 31 En marge de ce cours je vous demanderai détablir sur papier des procédures dutilisation et une évaluation des risques.
|
Le sérigraphe est appelé à utiliser plus de sortes de supports que loffsettiste, que le flexographe ou limprimeur numérique. Ce chapitre va classifier les matières dites textiles. Introduction |
|
|
Quelques matières en détail Le coton voir la fiche et voir le cours La laine voir la fiche la soie voir la fiche - voir aussi note 1 Le lin voir la fiche La viscose voir la fiche Lacétate voir la fiche Le nylon voir la fiche Le polyester voir la fiche Le polypropylène voir la fiche |
Fabrication des textiles Par principe on peut dire quen sérigraphie nous pouvons imprimer sur nimporte quelle matière. Il suffit davoir une encre adaptée à la nature du support. Par contre la manière dont les matières premières sont traitées pour confectionner un support est importante. Laspect de surface du support ne doit pas être trop accidenté. Par exemple on pourra aisément imprimer la semelle dune sandale faite en fibre de coco parce quelle sera tissée très finement et très serrée, par contre on ne pourra pas imprimer un tapis en coco car le tissage est très grossier. Limprimabilité des matières textiles dépendra de la façon dont seront traités et considérés les fils, le tissage et le tricotage. La sérigraphie utilisant une forme imprimante faite avec des tissus, je vais vous renvoyer de temps en temps par des liens sur le cours sur les tissus et les tissus techniques, notamment pour les schémas explicatifs. Le filage Le tissage Tricotage |
|
|
Les non-tissés Ce sont des tissus fabriqués sans avoir recours au filage, au tissage ou au tricotage. Les fibres sont liées entre-elles par les procédés que lon rencontre dans lindustrie papetière (voir schéma), ou dans lindustrie des plastiques (les fibres sont fondues partiellement) (voir schéma). Les non-tissés simpriment très bien, on les utilise pour faire des bâches, des sets de tables, certains vêtements de sécurité, etc. Voir : http://cerig.efpg.inpg.fr/tutoriel/non-tisse/page03.htm Ennoblissement Une fois fabriqués les tissus sont dans lordre : blanchis, teints, imprimés et apprêtés. Le blanchissement se fait par décoloration du tissu (cas du coton pour les tee-shirts) ou encore par coloration à laide dun pigment blanc. Un tissu non blanchi est dit écru. La teinture se fait directement par trempage dans un bain coloré, ou indirectement par la réaction chimique de deux produits qui sont en contact avec le tissu. La technique du mordage permet de préparer le tissu à accepter le colorant. Limpression des tissus aujourdhui se fait pratiquement toujours en sérigraphie, rotative pour les métrages de tissu et au cadre plat pour les vêtements confectionnés. Sur les salons textiles, on voit apparaître limpression numérique pour le tissu. Aujourdhui (6/02/2010) cette technique ne concerne quun infime pourcentage de limpression globale dans le monde. Elle est appelée à se développer notamment dans le marquage publicitaire personnalisé. Il existe aussi de nombreuse technique artisanale pour imprimer des textiles, par exemple le pochoir, la planche (comme on le faisait dans le temps dans les ateliers de Souleiado à Tarascon). Apprêt et traitement Le dernier traitement que peut subir un tissu est lapprêtage. Cette série de traitements est utilisée pour changer laspect du tissu, le rendre par exemple plus doux au toucher, ou pour lui conférer des qualités quil na pas, par exemple le rendre irrétrécissable, imperméable ou ignifugé. Il existe de nombreux autres traitements que peut recevoir un tissu. Tous ces traitements perturbent parfois limprimabilité, il convient de se renseigner à ce propos avant de commencer une impression et de faire des tests. Note 1 Le bombyx du mûrier est un papillon de nuit, assez terne dans ses couleurs (blanc et gris). Cet insecte a été domestiqué par lhomme, il y a plus de 2500 ans en Chine, il nexiste pas à létat sauvage, il ne peut pas vivre sans les soins de lhomme. Dailleurs il ne vit que quelques jours à létat de papillon. Ce papillon vole très difficilement, voire pas du tout, car son corps est beaucoup trop lourd pour lenvergure de ses ailes. Une femelle pond jusquà 600 oeufs, une fois éclos la larve subit des métamorphoses, puis enfin tisse un cocon en soie. Je mattarde un peu sur cet insecte, puisque vous nêtes pas sans savoir que le mot sérigraphie vient directement du mot soie. En effet, les écrans de sérigraphie étaient tendus dun tissu en soie avant dêtre tendu dune toile de polyester comme cest le cas dans notre atelier. On parlait dimpression à lécran de soie, puis de sérici-graphie, exactement comme on parle toujours de sériciculture pour lélevage des vers à soie, puis enfin de sérigraphie. L'élevage des vers à soie était il y a 150 ans lactivité principale du département du Vaucluse. Latelier où je travaille en dehors de mes heures de cours est dailleurs une ancienne magnanerie (lieu où lon élevait les vers à soie), ceci est très visible sur les murs, perforés de trous bien formés, dun diamètre de 7 cm et long de 15 à 20 cm. Ces trous recevaient, ma-t-on dit, des bouts de bois long de 80 cm, qui servaient de support à des étagères sur lesquelles les vers à soie étaient nourris avec des feuilles de mûriers. Cet arbre a aussi quasiment disparu du Vaucluse. Note 2 Combien de pull-over peut-on tricoter avec la laine dun mouton ? En moyenne un pull-over pèse 0,3 kg, et en moyenne un mouton produit 5kg de laine dont 60% est utilisable pour faire des fils (donc 3 kg de laine utilisable), on peut donc tricoter 10 pulls à partir de la laine d'un mouton. |
En complément vous pouvez lire le cours sur les codes de lavage. |
_________
Mots clés pour poursuivre la recherche : tous les mots clés présents dans ce cours. Liens pour poursuivre la recherche : |
© Serge RENOUD |